La personne de confiance

La personne de confiance

Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance.

  • Vous accompagner dans les démarches liées à votre santé
  • Assister aux entretiens médicaux
  • Vous assister dans vos décisions

Si un jour vous êtes hors d’état d’exprimer votre volonté, de recevoir des informations médicales, de consentir à des actes thérapeutiques, elle sera un interlocuteur privilégié de l’équipe de soins, consultée en priorité pour refléter de façon précise et fidèle vos souhaits.

Toute personne majeure de votre entourage en qui vous avez confiance et qui est d’accord pour assumer cette mission peut être votre personne de confiance. Ce peut être votre conjoint, un de vos enfants ou un de vos parents, un ami, un proche, votre médecin traitant. Elle ne devra pas exprimer ses propres souhaits et convictions mais les vôtres

Vous pouvez la désigner à tout moment, que vous soyez en bonne santé, malade ou porteur d’un handicap. Vous êtes également libre de ne pas désigner une personne de confiance.

Cette désignation dure le temps de votre hospitalisation et est révocable à tout moment par écrit : il vous suffit d’en avertir le personnel soignant et de désigner, le cas échéant, une nouvelle personne de confiance.

La désignation doit se faire par écrit : vous pouvez utiliser le formulaire qui existe sur le site de l’APHP. La personne de confiance doit cosigner le document.

Les directives anticipées sont les volontés exprimées par écrit, sur les traitements ou les actes médicaux que le patient souhaite ou ne souhaite pas s’il est un jour dans l’incapacité de s’exprimer :

  • Vous êtes en bonne santé et vous pouvez avoir un accident ou un évènement aigu, (infarctus, accident vasculaire cérébral, traumatisme…), qui évolue vers une incapacité majeure de communication qui se prolonge
  • Vous avez une maladie grave et une aggravation survient qui vous rend incapable de vous exprimer
  • Vous êtes à la fin de votre vie (grand âge avec de nombreuses maladies, maladie au stade terminal) et un évènement aigu survient, aggravant durablement une situation précaire ou qui pourrait entrainer la mort.

Les directives anticipées peuvent être l’occasion d’un dialogue avec vos proches.

Elles pourront les soulager en leur épargnant la difficulté et parfois le sentiment de culpabilité de participer à des décisions dont ils n’ont pas à assumer la responsabilité.

Vous pouvez également en parler avec votre médecin pour qu’il vous aide dans votre démarche.