A l’occasion de la Journée Internationale Des Droits des Femmes , nous avions souhaité mettre à l’honneur les professionneLLES de l’hôpital Louis-Mourier !

Parmi elles, Dounia Ladi, cadre de santé en chirurgie digestive. Nous lui avons posé quelques questions sur son parcours et son métier.

« Tout d’abord, j’ai été infirmière en chirurgie digestive à l’hôpital Beaujon pendant 3 ans et demi. Puis, j’ai exercé le poste de faisant fonction cadre de santé en chirurgie digestive à l’ hôpital Bichat. Après l’obtention de mon diplôme de cadre de santé en 2020, j’ai d’abord pris un poste en médecine interne avant de rejoindre le service de chirurgie digestive en 2022.

Le cadre de santé se démarque par sa proximité entre l’équipe paramédicale, médicale, les différents services de l’hôpital et la direction. Il coordonne et contrôle la qualité ainsi que la sécurité des soins. Je dois être à l’écoute de mon équipe et les fidéliser mais il faut savoir manager et recadrer en cas de problème. Je dois aussi veiller à leur réactivité et au respect des bonnes pratiques d’hygiène, notamment celles liées aux risques d’infections nosocomiales. Je suis également en charge de fluidifier les hospitalisations, d’évaluer la prise en charge des patients et des soins. Je m’occupe aussi des plannings de l’équipe.

Le métier de cadre de santé demande des connaissances en droit du travail, en droit de la santé et une forte organisation. Il faut être un élément moteur pour le service et faire preuve d’initiatives. J’aime le dynamisme que me procure ce métier.

En tant que femme cadre de santé, je ne ressens pas de difficultés supplémentaires à manager mon équipe, en comparaison à mes homologues masculins. Je pense qu’il est primordial de créer une légitimité et une confiance auprès de son équipe. Qu’on soit un homme ou une femme cadre de santé, on peut être confronté aux mêmes problèmes managériaux. La différence est la légitimité qu’on acquiert auprès de notre équipe. C’est ce qui va impacter le climat de travail au sein des services. Il doit y avoir une confiance réciproque afin d’apporter une qualité de soins optimale. »

Merci à Dounia Ladi pour son précieux témoignage !